Robyn Orlin - And so you see our honorable blue sky and ever enduring sun can only be consumed slice by slice

Le TNS, Théâtre National de Strasbourg , Strasbourg

Plus de 20 Euros

6 € avec Carte Culture 6 € avec Carte Atout Voir 12 € avec Tarif étudiant 8 € avec Tarif jeune public 7 € avec Tarif demandeur d'emploi

Dans le cadre de : Festival Extradanse

VE 06 AVRIL 19:00
SA 07 AVRIL 17:00
TNS, Salle Gignoux

Robyn Orlin - And so you see... our honourable blue sky and ever enduring sun... can only be consumed slice by slice...

Présenté avec le TNS / Afrique du Sud / Solo / Durée : 60’
Danseur : Albert Silindokuhle Ibokwe Khoza

Robyn Orlin et Albert Ibokwe Khoza sont des artistes sud-africains. Sur les chemins de l’altérité, chorégraphe et interprète explorent avec un regard caustique les fantômes qui hantent leur pays. Leur conviction commune, que le théâtre, la danse, et l’art en général, peuvent combattre les idées reçues et contribuer au changement des mentalités.

D’un côté Robyn Orlin, chorégraphe dont les spectacles interrogent les identités : de race, de classe, de sexe.  De l’autre, Albert Ibokwe Khoza, jeune interprète hors norme natif de Soweto.

Acteur, danseur, songoma – du nom du guérisseur traditionnel capable d’invoquer les ancêtres par la danse, les chants et la musique – il est aussi chrétien et homosexuel. Comme souvent, pour cette création, la chorégraphe est partie de la personnalité de l’interprète et de quelques phrases écrites de sa main en guise de scénario : « Un corps ludique, ironique, tiraillé entre péché, transformation, déclin et éclat, s’embarque dans “les sept péchés capitaux” pour un voyage à travers un “requiem pour l’humanité”. Le tiers monde occupe la scène et le premier monde paie pour participer au spectacle... Oui.

Imaginez un “requiem pour l’humanité”, créé pour un interprète appartenant à la prochaine génération de ce pays... pleine d’idées positives et de curiosité... tentant de vivre malgré les destructions que, sans discontinuer, nous fabriquons et accumulons pour les générations futures... se demandant s’il est possible, en tant que Sud-Africains, de coloniser Mozart tout en se servant du quotidien comme moyen d’expression. »